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Confinement, emprisonnement, un parallèle trompeur
Comme le dit Emilie Piouffre (Genepi, Poitiers, 2007, 2008)
« Je pense qu’il y a des parallèles qu’on ne peut pas faire. Ce n’est pas la même chose d’être confiné, et être un numéro d’écrou, de n’avoir plus de responsabilité, d’être enfermé 22h/24 en cellule à trois dans 9 m2 dans des conditions d’hygiènes douteuses. Et puis ce qui est différent c’est que l’on met les gens en prison pour protéger la société. Le confinement, c’est le contraire : on restreint notre liberté en mettant en avant que c’est pour nous protéger. » Lire son interview.
Et plus difficile encore : l’emprisonnement en période de pandémie:
- Restriction drastique des activités (y compris celles permettant au détenu-e d’avoir un revenu) ou des visites
- Contexte anxiogène, rendant tout un chacun perméable à toute information qui pourrait être un hoax…
Des mesures palliatives ont été implantées ou testées :
- Libérations anticipées pour réduire la promiscuité (voir cet article sur la surpopulation)
- Distribution d’ordinateurs portables pour des visites virtuelles en prison…
Confinement, pandémie, emprisonnement : un mélange antagoniste qui a poussé à aller chercher des réponses en dehors des schémas habituels.
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